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TPE/PME, comment se mettre à l’abri de tous les dangers en 2023 ?


Le magazine Les Échos titrait l’un de ses récents articles consacré aux Entrepreneurs : “2023, l’année de tous les dangers pour les PME.” Certes, les journalistes louaient “les TPE-PME, souvent saluées pour leur résilience” mais ils listaient aussi un certain nombre d’objets de crainte de type “pression sur les salaires, flambée des coûts de l’énergie, remboursement des PGE, pénurie de main d’œuvre“. 

 L‘Enquête mensuelle de conjoncture de la Banque de France de début mars 2023 assure pour sa part ” qu’une légère progression du PIB par rapport à février, avec de nouveau des contrastes suivant les secteurs” est visible. La nuance est importante tant la situation de tous les acteurs économiques est variable selon leur secteur d’activité, leur situation géographique et, bien sûr, leur taille. 

 Quoi qu’il en soit, le climat d’incertitude demeure et les entreprises se doivent de se donner les moyens d’y faire face.  

Quels sont les écueils à venir ? Et surtout, comment les éviter ?

L’article l’annonce sans ambages ; les évènements récents “augurent une année 2023 particulièrement difficile pour certaines petites entreprises.“. Le magazine se pose la question : “sauront-elles résister aux secousses annoncées ?“. Au-delà des interrogations légitimes qu’engendre la situation actuelle, l’essentiel pour les petites structures est donc de préserver leur trésorerie pour se préserver elles-mêmes. 

Au chapitre des difficultés qui s’amoncellent, Les Échos remarque que “les coûts de production explosent“. et sont particulièrement en cause, ceux de l’énergie ! Certes le bouclier tarifaire mis en place par l’État joue son rôle d’amortisseur pour les plus petites entreprises (< 250 salariés, 50 millions d’€ de CA) mais, citant François Asselin, président de la CPME : “le compte n’y est pas. On va vers un mur énergétique“. 

Remboursement du PGE, comment pouvoir faire face à ses engagements ?

Le PGE, ou plus exactement son remboursement, est qualifié par l’article “d’épée de Damoclès“. C’est dire le poids que pèse cette mesure phare de la période COVID ! Reprenant encore la CPME, le magazine juge que “les délais de remboursement, sur quatre ans, sont trop courts” ce qui inquiète fortement les entrepreneurs confrontés à la perspective des remboursements. 

 La situation joue en défaveur des entreprises sur la question de leur financement, surtout avec une augmentation des taux d’intérêt et une inflation conjuguées. D’où la nécessité de pouvoir compter sur ses fonds propres. La fin du PGE éclaire le besoin de BFR de manière éclatante.

Face aux aléas, se faire payer plus facilement et plus rapidement est une priorité absolue.

Même si la situation dépeinte dans l’article est plus nuancée qu’il n’y paraît, il est clair qu’avec la crise de confiance que traverse l’économie française, les entreprises ont du mal à se faire payer et la période incite clairement à la prudence. C’est d’autant plus dommageable que les TPE/PME luttent pour la plupart à armes inégales face aux grands groupes sur la question si délicate des délais de paiement. Ainsi, le règlement des factures devenant une variable d’ajustement pour certaines entreprises, elles font courir le risque d’un effet “boule de neige” qui pénaliserait tout le tissu économique. 

C’est pourquoi, les TPE/PME doivent observer une vigilance accrue sur le règlement de leurs créances et se doter d’outils leur permettant de suivre de manière optimisée le recouvrement de toutes leurs créances.

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▶︎ Retrouvez ici l’article en intégralité, signé Marion Kindermans et Valerie Landrieu, paru sur Les Échos Entrepreneurs.

 

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